Par Sylvain Pontier
Les observateurs de l'évolution technologique s'accordent pour considérer que la diffusion de masse des objets connectés constitue la quatrième révolution industrielle. Le chiffre évoqué par les différents cabinets de conseil varie de 30 à 80 milliards d'objets connectés d'ici 2020. Il est certain que cette connexion des objets, qui les rend communicants et donc, dans une certaine mesure intelligents, entraînera des bouleversements dans notre mode de vie. Les machines industrielles communiquent depuis longtemps, les voitures depuis quelques années et le corps humain, grâce aux objets connectés de la santé et du sport depuis une période très récente.
Même si l'on doit mettre de côté les projets farfelus qui n'auront sans doute aucun succès commercial, il faut reconnaître qu'un grand nombre d'innovations, parfois utilisées par les sportifs de haut niveau uniquement, se retrouveront très prochainement connectés à l'ensemble des sportifs du dimanche.
Le caractère massif de cette diffusion pose un certain nombre d'interrogations juridiques.
La protection de la vie privée
Si l’avènement des entreprises telles que Google, Facebook et autres a tout d'abord été accompagné d'une acceptation sans limite de l’intrusion de ces sociétés dans la vie privée, les citoyens commencent à vouloir reprendre le contrôle de leur vie privée et mesurent aujourd'hui les possibles conséquences néfastes de l’intrusion de sociétés de ce type. Or, la première caractéristique des objets connectés est de capter des informations de nature diverse telles que température, pression, vitesse, orientation, rythme cardiaque, composés chimiques etc.
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